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La fausse histoire de nos vraies vies
La fausse histoire de nos vraies vies
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19 novembre 2007

Tiraillements

Mardi soir, il y a deux jours à peine, j'étais en pleine découverte de ce que pouvait être le bonheur à temps plein avec Katherine, chose que je n'aurai cru possible quelques mois plus tôt. Et là, je me retrouve au restaurant, à Blois, en tête à tête, avec Angie. Angie, qui depuis maintenant deux ans était ce qu'on pourrait qualifier la " Femme de ma vie". On avait déjà parlé, pour plaisanter, mariage et installation dans un petit appartement d'ici la fin de mes études à Tours. Bien évidemment, cela ne restait qu'un jeu, des qu'il s'agissait d'être un peu sérieux étrangement, elle devenait évasive. Au début, notre différence d'âge pouvait facilement expliquer ça, mais au bout de deux ans, je dois avouer que ça commençait sérieusement à me gonfler... D'autant plus que, maintenant, Katherine pointait le bout de son nez... le repas fut ordinaire... Trop ordinaire... Une impression de lassitude, de déjà vu m'envahit au fil des minutes... Ce repas finissait par ressembler au dernier diner au resto qui ressemblait déjà au dernier, etc... AU bout d'une heure, mes pensées dérivaient vers Katherine... Sa bouche, ses courbes, la douceur de sa peau... Bref, je me faisais chier avec Angie, ou plutôt pour être exact, toute cette soirée avait un gout de vu et revu… On parlait, on avait des projets, mais tout semblait tellement lointain, reposant sur tellement de « peut être », de « si ». A contrario, Katherine s’offrait à moi… Quand, le soir, je rejoignis Angie dans le petit motel (en dehors de la ville) ou elle avait pris une chambre, c’est aux bras d’une toute autre personne à laquelle je pensai…

Le week end suivant, je rentrai chez moi. Sur la route, je discutai de la situation avec Anna, ma confidente. Sa réaction ne se fit pas attendre ! Pour résumer, elle ne cautionnait pas du tout ma relation avec Katherine, elle trouvait que encore une fois, je m’étais abandonné dans les bras d’une fille à qui je ne tenais pas et que ce n’était pas très responsable… Elle ne comprenait pas que je cherche quelqu’un d’autre que Angie, parce que pour elle, j’avai trouvé un équilibre avec Angie, c’était la femme qu’il me fallait, qu’il fallait juste que je sois patient quelques temps… le fait que Anna connaissait personnellement Angie n’était peut être pas étranger à cette position…

Le week end chez mon père fut assez ordinaire. Quelques sorties, glandage dans une de ces grandes villas ou tout n’était que luxe… Un parfait weekend de gosse de riches en somme… Tout allait pour le mieux quand il me demanda le dimanche juste avant que je reparte :

-         Ou en sont tes recherches concernant les Lauret ? Je sais que tu as passé le weekend dernier avec une des filles… Katherine

Je lui répondis quelques banalités, des informations qu’il pourrait savoir assez facilement…

-         j’espère que tu me dis tout ce que tu sais… c’est assez pauvre quand même… Souviens-toi d’une chose, le mieux est l’ennemi du Bien… Et autre chose : ce ne sont que des negres… Ils pourront faire ce qu’ils veulent, se donner des airs, ce ne sont que des negres… ne va pas t’enticher d’une negresse Sébastian. Souviens-toi de ce que disait Léon Degrelle à ce sujet…

                                                                                                                     

Bref, ajouté à ça les mises en garde d’une Isabel quand à l’éventualité d’une relation qui avai en fait déjà lieu et qui se mêlait de tout sauf de ces affaires, les débuts de mon histoire avec Kat semblait assez sinueux… Mais je ne voulais pas me laisser aller à la facilité… c’est pourquoi des que je pus, je décidai de l’inviter à passer le week end en ma compagnie loin de tout ces gens nous jugeant…

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