Shane, mon paradis...

Même si ma relation avec Sébastian semblait devenir un peu plus sérieuse chaque jour, je continuais à voir Shane, je dirais même que ma relation avec Sébastian me permettais de continuais à voir Shane.
Elle avait prolongé son séjour à Tours, ce qui me permettais de la voir quasiment tout les jours, dés que Sébastian me quittais, je trouvais un moyen pour voir Shane, alors que je n’avais pas encore franchit le pas avec lui, je m’en donnais à cœur joie avec elle.
Sébastian devait partir pour le weekend, et Shane m’avait proposé de passé le weekend avec elle, alors dés que j’eu fini mes cours le vendredi je parti chez elle.
Lorsque j’arrivai à sa demeure, une limousine était garée devant, la porte d’entrée était ouverte, j’entrai en appelant Shane, sa réponse me conduisit à sa chambre, où elle était en train de préparer une valise. Tout à coup je me sentis mal, elle était peut être sur le point de partir, de me laisser seule, je n’étais pas prête à ce qu’elle parte, j’avais tant besoin d’elle, j’avais l’impression que sans elle je ne pourrais plus respirer, vivre… Ma réflexion fut interrompu lorsque je sentis la main de Shane se posait sur ma joue « tu es triste ? », les traits de mon visage devaient laisser transparaître ce que je ressentais au plus profond de moi.
« Tu t’en vas ? » J’avais peur de la réponse qu’elle allait me fournir, je ne voulais pas qu’elle parte. « Non, enfin si, mais on part toute les deux », le sourire me revint, un petit weekend en amoureuse, que demander de plus…
Je lui demandai si on pouvait passer chez moi avant de partir pour prendre quelques affaires, et qu’elle était notre destination pour que je sache quoi emmener, mais elle me répondu qu’elle avait pris assez d’affaire pour nous deux, même si elle pensait qu’on aurait besoin de rien…

Dans la voiture, elle me demanda comment s’était passé ma journée, à croire qu’elle prenait cette liaison de plus en plus au sérieux, ce n’était plus une histoire de sexe…
Je me sentais bien avec elle, elle me prit dans ses bras, juste quelques instant et pour la première fois je ne me sentais pas en danger, elle remonta une vitre tinté qui nous séparer de son chauffeur. Elle posa ses lèvres dans mon cou, je savais ce qui allait suivre…
Quelques heures plus tard, je ne sais pas vraiment combien, je commençais déjà à perdre la notion du temps, une voix résonnat dans le haut parleur « nous sommes arrivés ». Cette voix m’extirpa de ce doux instant, nous étions allongées sur le sol de la limousine enroulé dans des draps de satin, elle caressait mon ventre du bout des doigts, et nous discutions, ce n’est rien de particulier, mais pour moi, ce moment était tout particulier…
Ce trajet annonçait le déroulement du weekend, et il ne pouvait que me plaire…

On arriva à un petit chalet plus que luxueux, avec une grande cheminée et un jacuzzi. On entra, le chauffeur emmena la valise et reparti, nous laissant seul dans notre intimité. Je ne pense pas avoir besoin de développer ce weekend, vous devez bien l’imaginer.
Je perdis très vite la notion du temps, je ne savais plus si cela faisait quelques jours ou quelques semaines que j’étais avec elle, tout semblait si parfait, si plein d’amour.
Je sais aujourd’hui que ça ne dura qu’un weekend, et le dimanche avant de repartir pour Tours, j’avais cette étrange sensation de bien être et de danger.

Ce dimanche, je me lève, heureuse. Heureuse de cette nouvelle nuit passée dans ses bras. Je me dirige lentement vers la salle de bain, le sourire aux lèvres. Je me regarde dans la glace, je me vois comme si c'était la première fois que je me voyais. Perdu dans mes pensées, je ne la vois pas s'approcher de moi, je ne me rends compte de sa présence que lorsque que son corps nu vient se serrer tout contre moi.
Je nous admire dans le miroir, ça doit être ça... le bonheur, se sentir aimer, se sentir seul au monde, intouchable.
Ses bras serrés autour de moi... ses seins délicatement pressés contre mon corps frileux...mes yeux se ferment lorsque ses douces lèvres viennent se poser sur ma peau...
Comment faire pour que cet instant dure éternellement ?
Je me retourne délicatement et je lui fais face, je la regarde... elle est si belle... si merveilleuse...
Je la prends dans mes bras, j'ai si peur de la briser, mais pourtant elle me semble si forte.
Ses mains parcourent ma peau comme une douce brise qui réveille en moi un doux frisson... je la serre plus fort, comme pour la supplier de rester là pour toujours, dans mes bras. Je l'embrasse tendrement et c'est le début d'un nouveau rêve qui n'appartient qu'à nous...

Et pourtant j’ai peur de me réveiller dans un cauchemar, où elle ne serait plus là…