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La fausse histoire de nos vraies vies
La fausse histoire de nos vraies vies
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21 mai 2007

Au commencement...

911_379294991_josh_hartnett_H202626_LBonjour amis lecteurs ! Je me présente, je m’appelle Sébastian. Je dois avouer que je suis pas très friand de ce genre de choses, les « bla bla bla, moi j’aime bien ci mais j’aime pas ça bla bla bla », mais bon il faut bien que je le fasse, il faut bien une introduction à tout. Je m’appelle donc Sébastian comme vous le savez déjà. Je suis étudiant à Tours. Etudiant en quoi ? Me demanderez vous. En psychologie, autant que je me souvienne. Il est vrai que les chers bâtiments Fromont ou Béranger, connus des seuls étudiants tourangeaux ne me sont guères familiers. Pourquoi faire des études alors ? Le fait est que je suis ce qu’on appelle communément un « gosse de riches », mon très cher père est un gros ponte dans je ne sais quel boite industriel. De toute façon, le système des « Golden parachutes » et ses amitiés nés de soirées de beuverie à Sciences Po (qu’il n’a pas fini) et de quelques menus services rendus lui ont assuré des revenus substantiels pour notre famille jusqu'à la fin du siècle au moins. Que faire à Tours ? Pourquoi ne pas être dans quelques grandes universités parisiennes, voire anglo-saxonnes ? Les études ne m’ont jamais grandement stimulés, malgré soi-disant de « grandes capacités ». Mais ça faisait partie du deal avec mon père : Ai un diplôme, après le reste de ta vie sera assuré. Donc travaille au moins pour ça.

En contrepartie des efforts fournis, j’avais à disposition tout ce que j’avais voulu : un petit cabriolet noir, un appartement à mon nom dans le quartier Blanqui (pas une chambre de bonne si vous voyez ce que je veux dire). Toute la partie « Hobbies », « J’aime, J’aime pas », viendra au fur et à mesure.

Je vais plutôt passer maintenant à vous raconter comment je les ai rencontrés tous.

Le premier fut Marcus. Le fait est que je suis d’un naturel assez réservé. Mes premiers jours L1 de Psycho furent assez discrets, je ne parlai pas à grand monde. C’était je crois à un cours d’anglais la première fois que je lui parla. J’étais arrivé en retard, comme d’habitude, il n’y avait plus de place qu’à coté de lui. Je m’assis donc. Le cours fut très tranquille, peu studieux il est vrai car marqué par les railleries dont fut victime notre prof. Quelques plaisanteries échangées, puis au fil des jours, quelques « Salut » furtifs échanges quand l’on tombait l’un sur l’autre dans un couloir, bref rien de bien frétillant il faut bien l’avouer…

Vint ensuite Gianpaolo alias Paolo (oui, ça fait tout de suite plus court). C’était un matin vers le mois d’octobre, si je me souviens bien. J’allai encore en cours le matin, j’avais trouvé une proie facile, une jeune fille du nom de… une fille, mignonnette, dont j’ai oublié le nom. J’étais donc entrain de draguer cette fille de mon groupe de TD quand tout d’un coup, se retourne le mec de devant et se met à nous parler ! Il se mêle de la conversation, se met à donner son avis sur je ne sais plus quel sujet que l’on avait abordé au préalable, et là il se met à monopoliser la conversation et à parler, parler, parler jusqu’à la fin de l’heure. L’intérêt de la fille s’est éteint et c’est non sans joie qu’elle accueillit la fin du cours ! Alors qu’elle s’était dépêché de ranger ses affaires et qu’elle s’apprêtait à sortir de la salle, et moi de la suivre, Gianpaolo m’alpagua pour me parler de je ne sais plus quoi. Un truc de politique je crois… La fille me regarda en partant, comme amusé par le fait que je sois retenu par Gianpaolo, elle me sourit même… je ne la revis jamais. Par contre, Paolo je le revis ! Et pas plus tard que le lendemain ! Il fallait faire des groupes pour un exposé sur un article de psychologie cognitive, j’étais avec Marcus, le binôme semblait d’ores et déjà crée, quand d’un bond se leva du fond de la salle Gianpaolo et d’un air décidé nous demanda : « Je me mets avec vous ? »

Quelle réponse donnée autre que « Oui » ? C’est ainsi que naquit ce qui allait devenir une relation amitié avec Paolo. Bien qu’en cette matinée d’octobre 2005, j’étais loin encore de le penser…

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