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La fausse histoire de nos vraies vies
La fausse histoire de nos vraies vies
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21 mai 2007

Rencontre avec des folles...

1138959202Je suis Katherine Lauret, je viens, comme on dit, d’une famille de businessmen, des hommes qui font des affaires légales ou illégales. Comme dans toutes les familles de ce genre, les femmes n’ont pas une grande importance, elles doivent rester là et faire les belles sans dire un mot et sans même oser réfléchir. C’est une situation qui semble convenir à toutes les femmes de ma famille, enfin toutes sauf la nouvelle génération. Sous l’influence de ce nouvel état d’esprit, je quitte ma famille bien logée et nourrie à 10 fois sa faim sur les îles de l’Océan Indien pour la France et des études sans lesquelles j’aurai quand même pu avoir un avenir glorieux. Mon père ne fut que plus heureux de me laisser partir, incapable de m’empêcher de nuire à ses affaires…
Alors me voilà en France, à étudier la psychologie dans l’université de Tours, si j’avais sus que ça serai si barbant, je crois que je serai resté sur mon île, mais heureusement j’ai su trouver quelques membres éloignés de « ma famille », pour pouvoir me divertir après les cours assommants de la fac… Je sais que je pourrai avoir une vie sans effort, mais je veux aller au bout de ce projet pour montrer aux hommes de la famille que les femmes valent autant qu’eux si ce n’est plus.

Je n’ai jamais eu besoin de me créer des liens sociaux très développés puisque venant d’une grande famille, je traîner toujours avec eux, mais ici, je ne connaissais personne, alors j’étais plutôt solitaire.

Mais malheureusement, ma solitude allait être interrompu lorsqu’un de mes professeurs nous demanda de composer des groupes afin de faire un exposé. « Alors ? Dans quel groupe je vais pouvoir m’incruster ? ». Deux filles un peu surexcitées sont assises au premier rang et sembles chercher une troisième tête pour leur groupe. Je me lève, et je me mets devant elles, « Je peux me mettre avec vous ? » Et voilà donc comment j’ai rencontré Tussilda et Vala.

La première impression que j’en ai eu, c’est deux folles a fond dans leurs études, de vraies léche cul, toujours au premier rang. A la fin du cours, on se donne un rendez-vous pour travailler notre dossier, première option proposée par Tussilda, la bibliothèque et moi qui passe pour une conne en disant « la bibliothèque, ce truc avec plein de bouquins ? », et là l’air supérieur Tussilda nous propose de travailler chez elle.

Me voilà, le jour suivant, à monter la côte d’un long jardin, pour accéder à une résidence universitaire réservée aux jeunes filles. Je semble être la seule à l’heure, Tussilda me fait rentrer dans sa minuscule chambre, elle n’a pas un physique approchant de celui des dieux grecs, mais elle semble croire l’inverse, c’est mouvement sont semblable à ceux d’un automate comme si ça ne lui été pas naturel, ces cheveux noirs on l’air plus qu’abîmé, la seule chose qui m’interpelle chez elle, c’est ses yeux bleus et ses tâches de rousseurs qui lui donne le visage d’un petit garçon.

Vala ne tarde pas à arriver, elle semble investit dans tout ce qu’elle fait et un peu extravertie, ses cheveux étaient d’une couleur indescriptible, et ses yeux sont aussi bleu, à croire que c’est une mode à la quel je n’ai pas adhéré, elle sourit pour un rien, et quel sourire, je crois que je n’ai jamais vu un sourire aussi large.

On se divise le travaille et les voilà parti dans une discussion qui me semble un peu trop intime pour que j’y participe, mais j’écoute attentivement, après tout si elles osent en parler devant moi, c’est qu’elles n’ont rien à cacher. Tussilda nous parle de Photo de nue qu’elle voudrait prendre pour envoyer à son copain, on ne juge personne, et elle aurait besoin de quelqu’un pour les prendre ses photos, alors qui mieux que Vala.

Alors là, oui c’est sûr, je suis tombée sûr les filles les plus givrées de psycho, mais ce n’est pas encore fini, elles mettent un CD de rock et se mettent à pousser la chansonnette, en anglais de surcroît, elles pensent être douées pour ça, mais c’est une véritable torture. Face à ce massacre je me tire plus vite que je suis arrivée, en regrettant de devoir travailler avec ces folles.

De retour chez moi, je croise ma voisine de porte, Aurélie, dont la première question était : « Alors comment c’était avec tes nouvelles amies ? » Mes nouvelles amies ? Ah non, loin de là. Je m’empresse de lui raconter mon après midi, pour lui montrer les boulets que je me tape pour ce travaille de groupe. Je n’ai pas vécu cloîtré dans ma chambre, puisque j’habitais dans une maison avec deux autres filles et un garçon, le frère d’Aurélie. Partageant la même maison, des liens se sont vite construit, c’est un peu comme être dans sa famille, je pense que cela m’a aidé à tenir le coup loin de mes frères et sœurs. On partage les repas et des moments de partage en générale, des soirées devant la télé, des sorties en ville…etc., une vraie petite vie de famille.

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