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La fausse histoire de nos vraies vies
La fausse histoire de nos vraies vies
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3 octobre 2007

Le retour de Shane.

jkQuelques temps après la fin de mes partiels, j’écoute mon répondeur, et je tombe, surprise, sur un message de Shane : « Salut Katherine, c’est Shane ! Tu sais quoi ? J’ai pris quelques vacances, oui, je sais, ça ne me ressemble pas, mais je voulais revoir certaine personne… Je suis sur Tours pendant quelques temps, donc… si tu veux qu’on se voie… appel moi…euh…voilà c’est tout… tchao ! »

Pour êtes honnête, je n’arrivais pas à y croire, j’ai écouté et ré-ecouté ce message une centaine de fois avant de pouvoir la rappeler.

Deux jours plus tard, je me prépare avec excitation à la rejoindre dans une maison à quelques kilomètres de Tours.

Je ne savais plus où j’en étais, ce que j’attendais de ses retrouvailles… Elle allait peut être m’accueillir les bras grands ouvert, ou peut être de nouveau me traiter comme un chien… Peu importe, je voulais la revoir, il n’y avait que ça qui comptait.

Arrivée à l’adresse qu’elle m’avait indiqué, je me trouvais devant une grande maison, mon stress était au plus haut point. J’attendais plusieurs minutes dans la voiture regardant tour à tour la maison et une petite boîte argentée dans la boîte à gant, « je t’ai laissé un petit remontant », m’avait dit le mec qui me prêta la voiture. Un petit remontant, ce n’est rien, une ligne blanche tracée jusqu’au bien être, ça ne pouvais que diminuer mon stress. Une ligne n’allait pas me tuer, une ligne me permettra d’être en phase avec moi-même, ce n’est pas comme si je replongeais, ce n’est rien une ligne…

Ma réflexion fut interrompue par l’arriver d’un jeune homme qui me semblait familier. « Elle vous observe depuis au moins 10 minutes, et vous fait dire que vous êtes à la bonne adresse, suivez moi, je vous en prie Madame. »

Madame ? Cette appellation sonnait faux à mon oreille, jamais personne ne m’avait appelait ainsi, malgré tout le respect que je pouvais inspirer au gens, tous m’appelaient par mon prénom.

Je suivais le jeune homme à l’intérieur, c’était sûrement son nouveau chien. Il n’avait rien avoir avec moi, il semblait si sérieux et droit un véritable automate.

Il me fit entrer dans une grande salle, Shane était là, assise derrière un immense bureau. Le jeune homme reparti, elle se leva et dit : « Il est de moins bonne compagnie que toi ! » Elle ouvrit les bras vers moi, et je ne pus que me blottir contre elle.

J’avais cette étrange sensation d’insécurité dans ses bras, comme si elle était sur le point de me tuer à chaque instant, et pourtant j’aimais m’y trouver.

On alla s’assoire dans un grand salon, elle me raconta tout ce qui s’était passé pour elle depuis son départ, et j’en fit autant. Une longue discussion qui dura jusqu’au dîner.

Sonna l’heure de mon départ, elle semblait triste de me voir partir si tôt, peut être voulait elle que je reste, elle me prit dans ses bras, et lorsque nos deux visages se trouvèrent face à face, je voulu l’embrasser, mais elle se recula en s’excusant.

« J’ai me bien être avec toi, tu vois…mais je ne veux pas… être… avec toi… Tu comprends ? » J’acquiesça d’un signe de la tête et je parti en souriant faussement.

Mon sourire s’estompa très vite une fis arrivé à la voiture. Je partis plus vite que je n’étais arrivée, je roulai sans ralentir pendant plusieurs minutes, puis je m’arrêta à l’entrée de Tours, prés d’un champ. Les larmes perlaient sur les bords de mes yeux, je pleurais plus que de raison, mais pourquoi ?

Il n’y avait jamais rien eu entre nous, et jamais elle n’avait laisser échapper un espoir que peut être… mais pourtant j’y avais cru, j’avais cru que pour une fois tout pouvait être simple, que pour une fois tout pouvais marcher normalement… sans pleurs, sans cris, sans faux espoir… sans que mon cœur ne se brise une nouvelle fois…

« Un petit remontant ! », une ligne ça ne peut pas me faire de mal, je ne peux pas tomber plus bas, après tout, une petite ligne me fera voir la vie en rose…

Je pris la petite boîte argentée et je l’observa pendant un instant, j’attendis de la voir distinctement, que les larmes ne troublent plus ma vue.

« Une ligne ça ne peut pas me faire de mal », c’est ce que je pensai quand la poudre blanche gicla dans ma narine droite.addict_coke Très vite je me sentis défaillir, je tomba la tête sur le volant, et je senti un liquide visqueux envahir ma bouche, je porta ma main à mon nez, ma narine droite saignait, en ouvrant la bouche je sentis le sang se déversait, c’était comme si mes poumons implosaient, j’avais atrocement mal à la poitrine. Je me pris de vertige, je ne savais plus quoi faire, ni comment le faire…

J’observai mon portable pendant plusieurs instants sans réussir à discerner les touches, j’avais l’impression de m’endormir toutes les deux minutes, je voulais une ligne pour m’emmener au paradis, mais elle m’avait entraîné dans cet enfer.

Il n’y avait qu’une personne qui pouvait me sortir de cette merde sans me poser de question, alors je décidai d’appeler Sébastian… L’appel dû être court, je ne me souviens juste de lui avoir indiquer où je me trouvais.

Lorsque je repris vaguement conscience, j’étais sur le siège passager de sa voiture. Je ne savais pas trop dans quel état je me trouvais, je me sentais flotter… mes yeux se refermèrent sur son visage fixant la route qui défilait au ralentit sous les roues…

Je me réveil après sûrement plusieurs heures de sommeil, mais j’avais l’impression d’avoir été absente que pendant quelques secondes. Sébastian me regardait, il ne semblait pas sûr de mon état de conscience, « Tu vas encore vomir ? »Je ne réussi pas à lui répondre. Après un long moment, je pu enfin parler mais j’avais l’impression d’être encore dans un délire, un nuage de fumée bleutée. J’étais allongé dans un grand lit et Sébastian était assis dans un fauteuil face à moi. « Merci ! », il sembla surpris de m’entendre. Il me demanda ce que j’avais pris et surtout pourquoi et il m’expliqua que ma voiture était restée sur le bord de la route.

Je ne voulus pas réellement répondre à ses questions, mais c’était plus fort que moi, je lui expliquai la situation ambiguë qui s’était installé entre Shane et moi, et qu’elle m’avait jetée. Puis pris dans ma lancé, je lui révéla que j’avais plusieurs fois rêvé de coucher avec lui. Plus tard, il ne se souvint pas de mes révélations sur Shane, mais il n’oublia jamais les contenus de mes rêves…

Je me rendormis sans vraiment m’en rendre compte, lorsque je me réveillai de nouveau, le week-end était passé, deux jours s’étaient écoulés depuis mes retrouvailles avec Shane…

Je ne pourrais jamais assez remercier Sébastian de m’avoir aidé et surtout d’avoir su garder cet incident secret…

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Commentaires
S
Ma pauvre Katherine ! Si tu veux, moi je peux venir te consoler, je suis sur d'être plus doué que Sébastian... Enplus tout peut être très simple avec moi, je peux te donnar tout l'amur que tu mérites...<br /> Penses y !
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