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La fausse histoire de nos vraies vies
La fausse histoire de nos vraies vies
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14 août 2007

Peine de coeur...

pregnantAvant de partir en voyage avec Shane et de jouer la poule de service, je rends visite à mon cousin qui est resté quelques jours en France, je le rejoins dans un hôtel assez luxueux. Lorsque j’arrive à sa porte, je frappe, mais personne ne me répond, je me décide donc à rentrer.
Ynos est avachi sur une chaise un verre d’alcool à la main. Ça me fait tellement de peine de le voir ainsi, il ne réagit même pas à mon entré dans la pièce, il fixe le paysage, mais j’ai l’impression qu’il ne voit plus vraiment ce qui se trouve devant ses yeux. J’avance vers lui sans dire un mot, je contemple par la fenêtre, on ne peut pas dire que le paysage est magnifique. Je l’interpelle en posant ma main sur son épaule, il sursaute me regarde un instant et bois une gorgée de son breuvage.
« Tu étais perdu dans tes pensées ? » Il ne me donne aucune réponse et bois une nouvelle gorgée. Je regarde au tour de moi, tous les rideaux des autres fenêtres, sont fermé, son lit n’est même pas défait, alors que le réceptionniste ma dit qu’il n’était pas sorti de sa chambre depuis les deux derniers jours. Sur le sol, et les différent meubles sont posés les bouteilles vides de différents alcool.
Après un long silence je retente ma chance : « tu as bu toutes ces bouteilles ?... Tu n’arrive pas à dormir ?... Je connais ça…
- sans tourner les yeux vers moi, il murmure, Tu ne sais rien.
- Au moins, tu auras dit quelque chose, mais détrompe toi, je sais de quoi il en retourne, je comprend
- Il se lève brusquement, fait valser sa chaise et il se met à me crier dessus. Tu ne comprends rien, tu ne sais, c’est pas toi qui traverse ça…il se calme et des larmes commencent à s’échapper de ses yeux. Je l’aimais…comme jamais je ne pourrai aimer de nouveau, elle était tout pour moi… elle est tellement belle…un petit souffle… elle l’était… Il se met de nouveau à fixait le paysage par la fenêtre, Lorsque je la voyais… peu importe ce que je pouvais faire, j’arrêtais tout pour la serrer dans mes bras… Un sourire timide se dessina sur ses lèvres, elle avait la fâcheuse manie de vouloir me faire mettre des chemises, je n’aime pas les chemises, mais pour lui faire plaisir j’en mets de temps en temps… des fois, elle peut tellement m’énervé, j’en ai même envie de la tuer, mais je l’aime tellement, le sourire laisse place à de nouvelle larme. Quand on a appris qu’elle était enceinte, je l’ai demandé de m’épouser, je sais qu’on est un peu jeune pour ça, mais maintenant on n’est plus seul, enfin on aurai dû ne plus être seul…Il essuie ses larmes et se tourne vers moi, On l’aurai appelé Clément… si c’était un garçon, c’était le nom de son grand-père… Tout ça que des conneries… il appui sa tête contre le mur et la tape plusieurs fois, de plus en plus fort.
- Ynos …
- Il me coupe la parole en hurlant sur moi : NE ME DIT PAS QUE TU COMPRENDS, CE N’EST PAS TOI QUI A PERDU LA FEMME DE TAVIE, QUI PORTAIT TON ENFANT QUI NE POURRA JAMAIS GOÛTER AUX JOIES DE LA VIE !!!!
- Je me mit à mon tour à crier, Comment oses tu me dire ça ? Alors que j’ai laissé partir Marine et que j’ai perdu l’enfant que je portais !!!Il se calme et s’appui de nouveau contre le mur. Faut pas que tu te laisses submerger, Ynos…Elle aurai aimer que tu continu ta vie…
- Qu’est ce que tu en sais ?
- Dit moi, toi à ton avis, elle aurai voulu quoi pour toi ?
- Je sais pas… elle n’aurai… oui… t’as raison, elle n’aurai pas voulu que je me lamente ainsi et que je laisse tomber sous prétexte qu’elle n’ai plus là… c’était une vrai tête d’âne, tu sais… elle était bornée… quand elle voulait quelque chose, rien ne pouvait l’arrêté… Son regard se plongea de nouveau dans le vide, j’avaistriste000 l’impression que son cœur le brûlait, il y porta la main, comme si il allait imploser. Ce bâtard l’a violé, il a gâché sa beauté quand il a posé ses mains sur elle… Il la tué et il a tué mon enfant...Kat… Ce bâtard à détruis tout ce que j’aimer sur cette planète et je sais plus trop pourquoi je devrais continuer…
- Tu lui as fait payer en le tuant…
- Mais j’aurai du lui couper la bite et lui faire bouffer à ce connard, il entra tout à coup dans une fureur terrible alors que quelques seconde au par avant, il était tout calme, il m’attrapa violemment et me secoua. Dit moi, toi ce que je dois faire… » Il me donna une grosse gifle. Il s’arrêta brusquement et me regarda, il semblait tout à coup réaliser ce qu’il venait de faire, il s’excusa puis tomba à genoux, j’avança vers lui et je le pris dans mes bras, il se mit à pleurer à chaude larme, je tenta de le rassurer en pleurant silencieusement.
Je savais si bien ce que c’était de perdre un enfant, je le tenais fermement dans mes bras « je te lâcherai pas, jamais, c’est promis ! ». On resta plusieurs heures ainsi, Ynos dans mes bras assis sur le sol de cette chambre d’hôtel. Puis il pu enfin s’endormir et je resta à chevet pendant toute la nuit, il n’a pas cessé d’appeler Emilie, j’espérais tant que c’était moi qui faisait un horrible cauchemar et qui allait me réveiller d’ici peu. Mais la réalité en était autrement, je ne pouvais que rester là prés de lui, je ne pouvais rien faire d’autre pour l’aider…

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Commentaires
T
C'est triste de perdre tout ce qu'on aimait en cette terre... J'ai perdu l'homme que j'aimais il n'y a pas si longtemps, en réalité, ça fait deux ans, mais j'ai l'impression que c'était hier, je n'ai toujours pas tourné la page...<br /> Je pense pouvoir apercevoir ce qu'a pu ressentir Ynos, et je sais que c'est une dure épreuve à traverser.
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