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La fausse histoire de nos vraies vies
La fausse histoire de nos vraies vies
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9 août 2007

la fête de la musique

motoUne fois les projets de la nouvelle année mis en place, quelques papier signé avec mon nouvel employeur et ma désintoxication bien entamée, je retourne à Tours pour la fête de la musique.
Ynos et Lola prenne l’avion avec moi, Ynos pour affaire et Lola pour me surveiller.

J’étais invitée à manger (enfin inviter est un bien grand mot) chez Isa, avec les autres psycho et ma sœur m’accompagnait. Bien sûr, j’ai dû mettre quelques trucs au points avec ma sœur, parce que je sais qu’elle en aura beaucoup à redire sur cette Isa qui ne sait pas vraiment recevoir les gens et qui prend tout le monde de haut, alors Lola me promet de rien dire ni faire qui m’obligerai à frapper des gens.
A peine le dîner terminé, on descend dans la rue pour faire la fête, mais il semblerai que les affaires d’Ynos ne se passent pas comme prévu et il m’appel pour me demander mon aide : « … J’aurai besoin d’au moins deux voitures
    - Je sais où je peux t’en trouvait une, mais pour la deuxième je sais pas… »
Ynos me suggère de faire appel à notre cher Mr Brenner, j’aurai voulu garder cette carte joker pour plus tard, mais peu importe. Je raccroche, je vais faire un petit rapport à Lola, j’appel pour l’autre voiture et je vais voir Sebastian pour lui demander la sienne avant que Ynos nous rejoigne.
Sebastian surveille étrangement Tussi et Paolo, il a une sorte de pansement sur le nez qui lui donne un air d’un proxénète, ça fait penser qu’il surveille sa fille qui drague un client. Il dit qu’il a chuté dans des escaliers, je ne le crois en rien, il n’y a qu’un bon coup de poing qui peut fracturer un nez de cette manière, mais peu importe. Il en était que Paolo avait lâché l’affaire avec Isa après avoir deviné qui elle était réellement, enfin je crois, puisque ça s’est passé ainsi pour moi, il s’est donc mit à faire la cour à Tussi qui raconte à qui veut l’entendre une version plus ou moins détournée de ses relations avec son amant, alias Sebastian, qui lui dit à tout le monde qu’il n’y a rien entre lui et Tussi. Vous voyez donc le bordel. Il en est que Sebastian avait l’air un peu trop jaloux pour un simple ami.
N’ayant pas trop de temps à perdre, je l’interrompis dans sa surveillance : « Sebastian, j’ai quelque chose à te demander » Il acquiesça d’un signe de la tête sans détourner le regard de Paolo qui faisait des avances plus qu’ouverte à Tussi. « J’ai appris qu’on avait quelques points commun toi et moi…
- Comment ça ?
- Concernant les affaires familiales »
Ces mots semblaient avoir raisonnaient en lui, il se tourna vers moi avec un air surpris qui ne dura qu’une seconde : « Je comprend pas, de quoi tu parles ? ». Son nez cassé lui donnait l’air d’un mauvais garçon, mais il n’en avait pas l’allure, surtout lorsqu’il nous dit qu’il est tombé dans les escaliers. J’essayais de trouver une façon détourné de lui dire la chose, mais Ynos arriva derrière moi, sorti de nulle part, et pris la parole :
« Ecoute Brenner ! On sait qui tu es et qui est ton père ce salopard de François Brenner, alors ta intérêt à nous aider sinon…
- Sinon quoi ? Et puis t’es quoi d’abord ?
- Je suis qui moi ? Attend, je vais te montrer »
J’arrêta Ynos qui semblait près à le frapper, lui qui était d’un naturel calme, semblait avoir perdu toute sa zen attitude.
J’expliqua à Sebastian qu’il ne valait mieux pas énervé mon cousin plus qu’il ne l’était déjà : « On sait que t’es dans le métier, on veut juste ta voiture
- J’ai quoi en échange ?
- Ynos : la vie sauve ! »
Sebastian agissait comme si il était indispensable, comme si c’était le chevalier à l’armure blanche et que nous étions une princesse en danger, peu importe, sur le coup il l’était, indispensable. Il eu un petit rire nerveux face à la réplique de Ynos et nous dit qu’il n’avait rien de mieux à faire, ce à quoi s’opposait Ynos, il n’était pas question qu’il nous suive, et Ynos était encore à deux doigts de le frapper. Mais encore une fois je les interrompis et je choisis de prendre Sebastian avec nous, bien sur il n’y avait que de place dans sa jaguar, mais la deuxième voiture ne se fit pas attendre une petite 206cc, rien avoir avec une Porsche, mais ça fera l’affaire.

Je monte avec Sebastian et on suit Ynos qui roule à vive allure. Très vite on se retrouve loin de la ville et de ses bruits, dans le silence de la campagne. Lorsqu’on arriva à proximité d’une maisonnette perdue au milieu de nulle part, Ynos ralenti pour s’arrêter sur le bat côté. Un homme était assit devant la maison et se leva à notre passage, lorsqu’il vit Ynos descendre de la voiture et s’approcher de la maison, il sauta sur une moto et décampa au plus vite. « Fonce ! Faut pas le laisser filer ! »
On le suivit de très près, mais il était dure de rattraper une moto. Heureusement Ynos avait tout prévu, unarm_ barrage de voiture s’était placé en travers de la route, des hommes armés étaient situés sur les deux côté de la route empêchant le motard de partir par les champ sans se prendre une balle.
Nos deux voitures s’arrêtèrent de manière qu’il ne puisse pas faire demi tour. Lola descendit de la voiture et pointa une arme sur la tête du motard Ynos la suivit et assomma l’homme. 3 hommes vinrent jusqu’à eux, l’un pris la moto, les deux autres mirent l’homme inconscient dans la voiture d’Ynos.
Sebastian regarda la scène sans dire un mot, il semblait ne pas avoir l’habitude de cette organisation il s’attendait peut être à faire face à une petite bande de drogués. Je lui dit pour briser la glace : « j’espère qu’il ne saigne pas.
- pourquoi ?
- Parce que le sang ça tache et c’est pas ma voiture… »
Cette réplique ne semblat pas le faire rire.

On retourna à la maisonnette, Ynos descendit de la voiture et attrapa l’homme qui était à présent juste sonné, il l’emmena à l’intérieur. Je descendis à mon tour de la voiture en demandant à Sebastian d’y rester, mais il ne voulait rien entendre, il était décidé à nous suivre partout. Lola nous attendait dans la maison, l’entrée donnait sur un petit salon un peut rustique dans les ton crème et bois, un petit canapé recouvert d’une plaide, et… pas de télé, comment pouvait on vivre sans télé ? Lola était assise sur le canapé, elle me tendit une arme, « et moi ? » demandat Sebastian, ma sœur le regarda « pff ». On entendait Ynos frapper sur son otage, il était descendu dans la cave, je ne l’avais jamais vu ainsi, aussi énervé, il agissait avec une telle rage. Quelque billets de valait un tel comportement, il devait y avoir autre chose pour qu’il perde son sang froid comme ça.

On descendit rejoindre Ynos dans la cave sans dire un mot, les mur était nu, il n’y avait qu’une table contre un mu rempli de paperasse et un chaise au milieu de la pièce où était assit notre prisonnier, au dessus de sa tête une ampoule se balancer accrocher au plafond assez bas par un fil dénudé. Ynos continuait de le frapper sans se rendre compte de notre arrivée.
Je m’avança vers eux, et mis ma main sur l’épaule d’Ynos pour qu’il arrête de frapper l’homme, il fut surpris de ce geste et se retourna le poing levé comme si il allait me frapper, ces yeux étaient noire et embué de larme, j’avais une tel peine en le voyant ainsi, je me souviens de la dernière fois qu’il posa ce regard sur moi, il était complètement défoncé et il m’avait surpris avec Marine, ce jour là, il avait souffert de voir que la jeune fille avait préféré mes avances plutôt que les siennes… Et aujourd’hui, il avait de nouveau ce regard mélangeant la tristesse et la rage, le dégoût et la haine. Je le repoussa avec peine vers le mur, il pris un mouchoir en tissu dans sa poche et s’essuya le visage trempé de sueur. Lola s’avança à son tour de l’homme, c’est elle qui allait poser les questions, puisque Ynos ne semblait pas en état. Sebastian regardait la scène comme si il était hypnotisé, jusque là aucun de nous n’avait dit un mot, on entendait seulement les gémissement de l’otage et le bruit de l’ampoule qui se balançait, il y avait une énorme tension, tout le monde sentait que quelque chose ne collait pas, mais personne n’osait poser des questions.
« Il paraît que tu veux t’en sortir ?... Tu sais, ce n’est pas une bonne façon d’opérer, quand on quitte une entreprise faut éviter d’y voler de l’argent. Combien tu nous as pris ? Plus d’un million, c’est ça ? Elle se retourna vers moi, et j’acquiesçai d’un signe de la tête. Un million, ce n’est pas un peu trop pour un départ en retraite ? En plus on nous a informé que cet argent était pour une autre entreprise. En somme, tu nous quittes en nous prenant, sans notre permission, plus d’un million pour les donner à quelqu’un d’autre pour qui tu vas travailler. Tu n’as pas de chance, ça ne marche pas comme ça chez nous, où tu as mis l’argent ? »
Pendant tout son monologue, ma sœur avait fait les cents pas devant l’homme, sans jamais le frapper, mais comme il ne répondait pas à ses question, elle s’approcha de lui et l’attrapa par les cheveux déjà immaculé de sang, elle le regarda droit dans les yeux puis rapprocha ses lèvres de son oreille, elle lui murmura : « Tu sais ce que l’on fait à des traites comme toi ? »
Il le savait très bien, alors il ne se fit pas plus prier pour tout nous dire. Je téléphonai à quelques hommes pour vérifier qu’il nous disait la vérité. Ynos, lui semblait incapable de réagir, il s’était assis contre le mur la tête plongée dans ses mains, je pense qu’il pleurait, mais pourquoi pleurer pour du fric ? Sebastian, quand à lui, était assis sur les marches de la cave, il regardait Lola interroger l’homme, il était comme fasciné par son comportement, comme si c’était la première fois qu’il assistait à un interrogatoire, il devait aussi être surpris que cette jeune femme puisse faire avouer à un homme dans la force de l’âge toutes ces informations, sans jamais levé la main sur lui. Il faut dire que ma sœur à une réputation qui la précède souvent, je ne connais personne qui n’a jamais eu peur d’elle, pourtant elle a l’air si innocente.

L’homme nous avait dit la vérité, entre temps plusieurs hommes était arrivé à la maison, ils attendaient à l’étage qu’on est fini pour tout nettoyer, et envoyer le prisonnier là où il aurai le traitement réservé aux traites. On était près à remonter, lorsque j’entendis l’homme crier derrière nous, je me retournai et je vis Ynos pointant un fusille à pompe sur le front de notre traite. J’avança vers lui, Sebastian voulu me suivre, mais ma sœur le retenu.
larme_de_sang_1_« Qu’est ce que tu fais ? Tu ne vas pas faire ça ? Ce n’est pas à toi de faire ça, tu vas tuer un homme parce qu’il nous a pris du fric… » Ynos ne répondit rien, il tremblait, et des gouttes de sueur tombaient de son menton après avoir coulaient sur tout son visage. Il pleurait. L’homme sur la chaise avait peur, ça se comprend, mais il semblait savoir pourquoi mon cousin agissait ainsi. « Ynos ?
    - ce bâtard a violé Emilie… Il l’a violé et l’a battu à mort… » Je ne pu rien dire face à cette révélation, Ynos leva les yeux vers moi, il attendait que je lui dise quelque chose, que je lui dise d’appuyer sur la gâchette, que je lui dise de le tuer, mais je ne pouvais pas faire ça, je ne pouvais le laisser partir non plus… Emilie était la fiancée de Ynos, elle était tombée enceinte de lui, jamais il n’avait aimé quelqu’un comme elle, elle était tout pour lui et elle portait son enfant, et maintenant il avait tout perdu…

Je regardai Ynos, les larmes aux yeux, je ne savais plus quoi faire. Je repensa à tout ce qu’ils avaient traversé ensemble, je lâcha le bras de Ynos, ma sœur avait avancé jusqu’à nous et cracha au visage du meurtrier, j’en fit de même, je me retourna et commença à remonter les marches suivit de ma soeur, Sebastian s’était approché et regarda fixement Ynos et l’homme, il ne bougeat pas, il attendait que quelque chose se passe. Lorsqu’on passa la porte de la cave on entendit le canon de l’arme raisonner.
Quelques instant après, Ynos remonta, dévasté. Ma sœur s’occupa de lui et ils partirent. J’attendais Sebastian assise sur le canapé regardant l’absence de télé, au bout d’un moment je me demanda si Ynos ne l’avait pas tué lui aussi.

Je descendis à la cave et je le trouvai assis sur les marches fixant le cadavre. Sa tête avait totalement explosé, le sang avait giclé partout dans la pièce lui donnant un peu plus de couleur, sur le sol, on pouvait distinguer quelques parties de son visage et de son cerveau. « Sebastian ? Ça va ? » Il avait quelques marques de sang sur lui, il acquiesça d’un signe de la tête, mais lorsqu’il se leva pour me suivre, il se pencha et rejeta tout ce qu’il avait pu manger durant la soirée. J’eu un petit rire moqueur, le garçon qui en début de soirée faisait son gros dur, jouait l’homme de la situation, l’homme indispensable, venait de vomir tout son repas comme un bébé. Mais bon, ça se comprenait, surtout qu’il était resté assis là pendant plusieurs minutes alors que l’odeur était à peine supportable.

Il me ramena en ville, il changea ses vêtements et on continua la soirée chacune de son côté comme si de rien était…

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Commentaires
S
J'ai trouvé la fête de la musique, je n'ai qu'une chose à dire waouh!<br /> Je vais lire la deuxième partie...
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